Réflexions d'un développeur et (petit) éditeur de logiciels sur la DSN (Déclaration Sociale Nominative)

le bon sens, la logique et le parler vrai (tout du moins, sans langue de bois)

71 Anecdotes

Voici plusieurs anecdotes que j’ai relevées essentiellement lors des assemblées plénières de juin 2016 et avril 2018. En fait les seules réunions auxquelles j'ai été convié en tant que petit éditeur de logiciels ayant signés la charte de la DSN.

Ces anecdotes ont contribués à être des éléments déclenchants pour l’écriture de ce blog.

Anecdote 1 :


Lors du repas pendant la journée de juin 2016, je parle avec mon voisin, responsable d’un éditeur de taille moyenne, non affilié au SDDS. Il me dit qu’il a souvent pensé aux petits éditeurs, comme moi, qui font de la paie en complément d’autres logiciels. Il ajoute que la DSN est très compliquée, que je ne vais jamais m’en sortir, que j’aurais tout intérêt à arrêter la paie et en partant il me donne sa carte pour que je puisse le contacter (dans le but manifeste de récupérer mes clients).

A ce moment, j’ai pensé que si on voulait se débarrasser des petits éditeurs, on ne s’y prendrait pas autrement.


Anecdote 2 :


Pendant la journée de juin 2016, lors d’une séance de questions, je suis intervenu pour signaler un point qui m’avait choqué dans les blocs modifications de la DSN : les codes modifications sont totalement différents des codes d’origine.

(voir §2 dans l’article 23 les aberrations de la DSN).

Madame Elisabeth HUMBERT-BOTTIN, directrice du GIP-MDS, m’a répondu qu’elle était d’accord avec ma remarque et que si quelqu’un lui avait parlé plus tôt de ce point, il aurait été corrigé mais que maintenant il était trop tard. En entendant cette réponse, je me suis fait tout petit en pensant que j’avais raté une ou plusieurs réunions. En fait, il n’en était rien, je n’ai jamais été invité à d’autres réunions que les deux plénières de 2016 et 2018. J’ai relu la charte de l’éditeur que j’avais signé. Il est bien stipulé que c’est seulement le SDDS (gros éditeurs) qui rencontre la MOA (maitrise d’ouvrage).

 

Anecdote 3 :


Pendant la journée d’avril 2018, Madame Elisabeth HUMBERT-BOTTIN indique que la DSN est, et doit être, le prolongement direct de la paie. J’interviens alors en disant que c’est le bon objectif mais qu’il est impossible à atteindre du fait d’une transmission de données par message retraités par rapport à la paie avec en plus modifications directes dans la DSN sans passer par la paie. J’indique ensuite l’analogie avec le fichier FEC.  Un participant intervient ensuite en disant qu’il ne fallait surtout pas faire quelque chose d’automatique depuis la paie car que deviendraient alors les experts comptables. Ceci n’a absolument pas été dit sur un ton ironique ou de plaisanterie, non, il avait vraiment peur que les experts comptables perdent leur rôle de ‘faiseurs de DSN’.

Donc si la DSN doit être compliquée avec des modifications directes possibles, dans le but de préserver les experts comptables, où allons-nous ?

 

Anecdote 4 :


Toujours pendant la journée d’avril 2018, le matin, un responsable de la CNAV, M. Vital F., indique qu’il y a eu beaucoup d’écarts entre la DADS 2017 et la DSN de 2017. Ecarts avec des montants astronomiques, écarts dus à la DSN. L’après-midi, Madame Elisabeth HUMBERT-BOTTIN nous rappelle que la DADS est supprimée à compter du 1er janvier 2018. Je n’ai pas pu m’empêcher d’intervenir en disant qu’on doit maintenant se rassurer car la DSN va toujours être bonne car il n’y aura plus de moyen de comparaison. Mon intervention a fait rire tout l’auditoire qui n’est pas dupe de la situation.

Personnellement ceci ne me fait pas rire, je suis plutôt attristé et révolté par cette situation.

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