Je suis un petit éditeur (très petit même), je vais donc prendre mon cas particulier.
En quoi ai-je été aidé pour intégrer la DSN dans mon logiciel de paie ?
Réponse : en rien, nada, nothing, que dalle …
Certes il y a une base de connaissance et un numéro de téléphone (payant) mais ouvert à toutes les entreprises donc avec des réponses basiques à des questions basiques (questions et réponses que l’on pourrait appeler de premier niveau).
Il est possible, via la base de connaissances, de poser des questions après s’être authentifié et uniquement après avoir fait une recherche infructueuse (ex : question : aaaaaa).
La réponse arrive au mieux le lendemain.
J’ai demandé en vain plusieurs fois de pouvoir accéder à un niveau 2 ou 3 pour des questions ponctuelles techniques. J’ai même demandé plusieurs fois, par téléphone ou de visu lors de la réunion plénière d’avril 2018, d’avoir un contact privilégié, toujours la même réponse : impossible.
Certes en signant la charte éditeurs pour la DSN, je ne m’attendais pas à ce que l’on me déroule le tapis rouge mais au moins à des réponses très techniques à des points très précis qu’un développeur se pose en programmant la DSN. Et bien non, il faut aller à la pêche à l’information. Quelle perte de temps et d’énergie !
Vous me direz que ce n’est pas bien mais qu’au moins, tous les éditeurs sont dans la même situation.
Et bien non, les 26 gros éditeurs de logiciels de paie (ceux du SDDS) se réunissent tous les mois avec le GIP-MDS, sa MOA (maitrise d’ouvrage) et son AMOA (assistance à la maitrise d’ouvrage). Ce sont eux qui font la pluie et le beau temps.
Il est vrai que, depuis quelques mois, je reçois un compte rendu de ces réunions mais ce n’est pas suffisant.
Ne croyez surtout pas que je sois frustré de ne pas faire partie du SDDS, du tout, je voulais simplement un interlocuteur capable de répondre à des questions techniques. C’est à mon avis, la moindre des choses.
D’autant plus que le GIP-MDS n’a (ou ne donne) aucun exemple de fichier DSN.
Les quelques exemples disponibles sont fournis par la MSA (Mutualité Sociale Agricole) ou certains organismes. Il faut toujours aller à la pêche à l’information.