Réflexions d'un développeur et (petit) éditeur de logiciels sur la DSN (Déclaration Sociale Nominative)

le bon sens, la logique et le parler vrai (tout du moins, sans langue de bois)

14 La vidéo qui explique bien des choses

La vidéo suivante me parait importante. Comme j’en parle à plusieurs endroits dans le blog, j’ai préféré la mettre dans un article qui lui est consacré. Je peux ainsi faire référence à cet article.

Cette vidéo est visible sur le site du SDDS (association des gros éditeurs de paie) qui, le 17 juin 2016, recevait, lors d’une réunion, le président du GIP-MDS, M. Eric HAYAT.

http://www.association-sdds.org/accueil/projet-dsn/

La totalité de cette vidéo est très intéressante.

M. HAYAT mentionne (à partir de 6mn30) plusieurs points importants :

- il est le ‘papa de la DSN’

- il a lancé la DSN pour que les salariés ne soient plus spoliés.

Ceci est tout à son honneur mais, comme la DSN démarre réellement depuis 2017, ceci veut aussi dire qu’avant, les salariés étaient spoliés et que maintenant ils ne le seraient plus.

- il essaie de faire comprendre aux gros éditeurs et aux experts comptables tout l’intérêt qu’ils ont à porter la DSN, eux qui, jusqu’alors étaient assez réticents. Pour cela il sort son arme fatale : le coût de la paie en France est de 8 milliards par an pour les experts comptables (dont une partie pour les gros éditeurs qui fournissent les logiciels de paie).

Les gros éditeurs et les experts comptables (les gros cabinets, pas les petits qui ont du mal à suivre) ont vite compris où étaient leurs intérêts :
- pouvoir facturer encore un peu plus
- faire une pierre, deux coups : en complexifiant à outrance la DSN, ils écartaient de facto certains petits éditeurs qui fournissent directement des entreprises lesquelles ont du se retourner vers les experts comptables pour faire leurs paies.

Il faut dire, Monsieur, que chez ces gens-là (les gros éditeurs et les gros experts comptables), on aime le monopole (je le vois sans cesse avec mon principal concurrent en informatique agricole).

 

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